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Test ADN et Mères porteuses

Dernière mise à jour : 11 mai 2022



Lorsque des couples ont du mal à concevoir des enfants et devenir parents, il est possible aujourd'hui de se tourner vers les techniques de fécondation assistée dans des laboratoires spécialisés.


Les raisons de faire ce choix sont multiples, mais principalement dues à certains types de maladies génétiques ou à des problèmes d'infertilité. Aujourd'hui, il est également possible pour les couples de même sexe ou les célibataires d'avoir recours à des services de ce genre.


L'une des options afin de devenir parents est l'utilisation d'une mère porteuse : c’est avoir recours à une femme qui portera le fœtus tout au long de la grossesse. Puis elle rendra le bébé à sa famille après la naissance. Cela peut se faire de deux manières :


- La maternité de substitution

- La mère porteuse gestationnelle


La maternité de substitution :

La mère porteuse utilise un de ses ovules qui sera fécondé en laboratoire par le sperme du père ou d'un donneur. Le sperme peut être inséré par insémination intra-utérine, et déposé directement dans l'utérus de la mère. Lors de cette intervention, l'enfant aura la moitié de ses gènes hérités de sa mère porteuse.


La mère porteuse gestationnelle :

La mère porteuse gestationnelle ne met pas à disposition ses ovules, mais uniquement une prestation de grossesse. La fécondation se fait in vitro avec l’ovule et le sperme des parents demandeurs, ou par un donneur. L'ovule fécondé est ensuite déposé dans l'utérus de la mère porteuse où il continuera à croître jusqu'au moment de la naissance.


Comme pour les autres techniques de procréation assistée, il existe également la possibilité d'avoir plus d'une grossesse en même temps, comme des jumeaux ou des triplés.


Selon votre situation, nous recommandons l’utilisation d'une mère porteuse gestationnelle pour la simplicité que cela peut vous apporter sur le long terme.

La maternité de substitution traditionnelle peut entrainer des complications juridiques et émotionnelles pour les personnes impliquées. Comme la mère porteuse traditionnelle donne un de ses ovules, elle est donc la mère biologique de l'enfant. Ainsi il est important de vérifier les contrats d'engagement et de consentement de chacun des participants avant l'accord notamment au sujet de la garde de l'enfant après la naissance. Les parents peuvent avoir besoin de passer par des procédures d'adoption officielles pour devenir les tuteurs légaux du bébé.


L'utilité d'un test ADN après la naissance


Après la naissance de l'enfant, il peut être utile d'avoir recours à un test ADN pour vérifier le lien de filiation biologique. Disons que le couple a décidé de faire porter son enfant par une mère porteuse dont la fécondation in vitro s'est faite avec l'ovule et le sperme des parents. L'embryon aura l'ADN des échantillons donnés, mais grandira dans le ventre de la mère porteuse. Le couple peut réaliser un test ADN de paternité et un test ADN de maternité pour prouver que le bébé est biologiquement le leur.



test de paternité


test de maternité






C'est un recours qui permettra de vous assurer qu'aucune erreur technique n'a été commise lors de la FIV ou de la transplantation dans la mère porteuse.


Si le choix s'est porté sur une maternité de substitution et qu’uniquement le sperme a été donné par le père, un test ADN de paternité peut être utilisé pour prouver le lien biologique entre le père et l'enfant. Le partenaire du père peut avoir besoin d'adopter légalement l'enfant pour avoir également la tutelle légale.


Le bébé peut-il avoir l'ADN de la mère porteuse ?


S'il s'agit d'une maternité de substitution traditionnelle, le bébé héritera des gènes de sa mère porteuse et leur ADN sera à 50% similaire. Donc oui, ils seront apparentés.


En revanche, lorsque le fœtus est porté par une mère porteuse gestationnelle, la seule connexion qui existe entre le fœtus et la mère est par le placenta. Cette liaison reste très faible et n'a aucune conséquence ou modification sur l'ADN du bébé lors de sa croissance. Car la quantité de cellules échangées n'est pas suffisante, mais reste tout de même détectable dans le sang de la mère porteuse.

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